Le temps n’existe pas. Ce n’est qu’une illusion, apportée par le mouvement perpétuel de ce qui nous entoure.
Tout change, tout bouge autour de nous. Certaines choses plus vite que d’autres. Chaque particule s’est déplacée selon un chemin compliqué, à des vitesses variables, pour former l’univers que nous avons maintenant sous nos yeux. C’est grâce à ce chemin que la Terre tourne maintenant autour du soleil à une certaine vitesse, et qu’elle tourne sur elle-même plus rapidement encore.
De ces mouvements célestes sont nées des références communes à la vie sur Terre. L’année, les saisons, la journée. Autant d’évènements au cycle presque parfait, qui affectent chaque être vivant ou presque. Alors pour nous synchroniser plus facilement, nous avons exploité ces cycles. Nous les avons adaptés à nos besoins en les divisant selon des conventions arbitraires. Heures, minutes, secondes. Pratique pour convenir d’un rendez-vous, pratique pour se retrouver ensemble en un même lieu. Mais pour ce maigre bénéfice, que de tensions !
Car tenir cette cadence est devenue une promesse implicite. Gare à qui refuse les diktats temporels que nous impose la société, celui qui arrive en retard à l’école, celle qui ne respecte pas les délais de production. Chacun de nous a, par son éducation, promis de respecter le rythme imposé par nos montres, ce tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, ces déclics répétitifs sans fin qui marquent autant de jalons dans notre vie. Alors on se prend à essayer de les battre de vitesse en une course effrénée, une fuite en avant, une quête d’efficacité dénuée de sens. On court après le temps, selon l’expression consacrée.
Mais jamais personne ne le rattrape. Parce que le temps n’existe pas. Ce n’est qu’une illusion, apportée par le mouvement perpétuel de ce qui nous entoure.
Date d’écriture: 2019
Oh, c’est à des années-lumières que ce que je croyais !
Aussi, » le temps mène la vie dure à ceux qui veulent le tuer » a dit le poète…
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